À la cité de l’Union africaine (UA), à la hauteur de Kitambo magasin, ce vendredi 18 mars, Félix-Antoine Tshisekedi a présidé en présentiel, la 45ème réunion du Gouvernement. Ce, après son retour au pays, jeudi 17 mars.
Cependant, au pays la guerre des mots enfle au sein de la classe politique congolaise, après ce retour que le camp présidentiel qualifie de triomphal. À l’opposition par contre, l’on assène le régime, et l’accuse de mobiliser les institutions pour accueillir un chef d’Etat de retour dans son pays.
Pour François Nzekuye, président du groupe parlementaire PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), « ce pouvoir fait tout ce qu’il condamnait hier. Ils sont dans le djalelo », fait-il observer avant d’ajouter que « toutes les institutions doivent être indépendantes ».
Du côté de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), la réaction s’est fait attendre. Augustin Kabuya, Secrétaire du parti au pouvoir a indexé la haine, tendant à souhaiter la mort d’un être humain. Pour lui, c’est de la « jalousie et la mauvaise foi. Ils annonçaient la mort du chef de l’Etat et Dieu les a confondus », a-t-il déclaré à la presse.
Et d’ajouter: « ils ont tué ce pays et n’ont pas honte. Est-ce un péché quand un Premier ministre ou les présidents du Parlement vont accueillir leur chef de l’Etat », a-t-il interrogé.
Rappelons que, c’est la deuxième fois que les institutions sont mobilisées pour accueillir le retour du président Tshisekedi. La dernière en date, c’est lorsqu’il est rentré de son périple israélo-européen, alors qu’il venait de prendre part à la dernière conférence mondiale sur le climat (Cop26).