Depuis l’instauration de l’état de siège en mai 2021, dans deux provinces de la RDC (République démocratique du Congo), Nord-Kivu et Ituri, plus de 2050 personnes ont été tuées par les ADF, selon le député national Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa.
Malgré les nombreuses propagandes de la bonne marche de cette mesure présidentielle, laquelle vise l’éradication de l’insécurité dans ces parties du pays, Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, a malheureusement noté un fort enlisement dans l’exécution de ladite mesure.
« Quant à la période de la mutualisation (soit du 30 novembre 2021 à ce jour), l’on dénombre au moins 383 civils tués en 104 jours » a relevé le député.
Tenant compte du grand nombre des décès enregistrés depuis l’entrée en vigueur de cette décision, ce dernier a adressé une question orale avec débat au ministre de la Défense, Gilbert Kabanda, autour des recommandations émises par la commission défense et sécurité sur la situation sécuritaire à l’est du pays.
Depuis ce mois de mars, a-t-il indiqué, « au moins 79 civils congolais ont été massacrés du 12 au 14 mars courant dans plusieurs localités des territoires d’Irumu/ituri et Beni/Nord-Kivu ».
À l’en croire, la situation prétendue être sous contrôle par les soldats congolais dans ces deux provinces, irrite la conscience nationale.
« Des images relayées à travers les réseaux sociaux de corps sans vie emballés dans de sacs et transportés sur des motos des lieux de massacres, ont profondément irrité la conscience nationale à ce sujet » a-t-il conclut.