Le journaliste Isidore Eric Cibamba appelle le Premier ministre à associer les médias et journalistes de l’intérieur au projet de développement de 145 territoires de la République Démocratique du Congo.
Dans une correspondance adressée le 22 mars au chef du gouvernement Jean-michel Sama Lukonde, exploitée par Kt.cd, ce chevalier de la plume, explique que la réussite d’un projet comme celui du développement des 145 territoires exige que tous les Congolais se l’approprient.
Selon Eric Cibamba, au regard de la réalité sur terrain où la désorientation politique et médiatique fait la loi, « il est important d’associer les journalistes et médias des milieux ruraux pouvant ainsi informer et former la population autochtone grâce aux programmes diffusés », peut-on lire dans sa lettre.
Une déclaration qui n’est pas étonnante parce que les élus provinciaux communiquent pas assez avec leur base et les médias locaux sont représentés comme les seuls canaux par excellence informant dans ce milieux. A-t-il tenté de rappelé le premier Ministre Sama Lukunde.
« Monsieur le Premier Ministre, Sama Lukonde, j’apprécie l’idée de réunir les Députés provinciaux pour s’imprégner du projet de développement de 145 territoires. Cependant, vous êtes sans ignorer que la plupart de nos élus communiquent à peine avec leurs bases. Dans cette situation, les médias locaux restent le canal par excellence pour atteindre la population », a-t-il écrit au Chef du gouvernement. En Exhortateur, le Journaliste Éric Cibamba relève un fait.
Le journaliste demande que le Premier ministre tient compte des professionnels de médias travaillant à l’intérieur du pays, parce que la Rdc ne se résume pas qu’à la ville de Kinshasa.
« Le choix des Journalistes vivant dans la capitale Kinshasa dans les projets gouvernementaux réalisés en provinces tend vers la discrimination contre les Journalistes des milieux directement concernés et ayant à la main la réalité quotidienne ». Dit-il.
Loin l’idée de s’attaquer aux confrères Kinois , Eric Cibamba note simplement que « Kinshasa n’est pas la RDC ». Pour réussir, « il faut associer tout le monde », estime-t-il.