Le ministre namibien de la Pêche, Derek Klazen, a notifié à son homologue congolais en charge de l’Economie, Jean-Marie Kalumba, de la régularisation du quota de pêche de la République démocratique du Congo (RDC), dont l’échéance est fixé à décembre 2022 courant.
« En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 33 de la loi de 2000 sur les ressources marines, j’accorde, par la présente au gouvernement de la RDC, le droit de récolter à des fins commerciales, les 27 300 tonnes métriques non capturés du quota de poissons chinchards pour la période 2022, ceci prenant cours à partir du 7 mars 2022 et expirant le 31 décembre 2022 », a renseigné un article de nos confrères de Actualité.CD, un média en ligne en RDC. Côté congolais, cette correspondance a été rendue publique par le Jean-Marie Kalumba, le mardi 22 mars dernier, a-t-on souligné.
Une autorisation qui n’est pas sans conditions, a précisé ce média. Dans sa correspondance au ministre congolais, le namibien a imposé que la main d’oeuvre namibienne soit prise en charge par le gouvernement congolais et informer la Namibie de la quantité de poissons réellement pêchés (..).
D’autres conditions c’est que, « le navire qui devra être utilisé pour les opérations de pêche devait tenir compte de la main-d’œuvre namibienne qui ne doit pas être inférieure à 55 % », a signifié le namibien Derek Klezen à son homologue congolais. Et de prévenir qu’« il est prévu qu’à la fin de la saison de pêche, mon bureau soit informé sur les tonnes métriques de poissons réellement pêchés et le solde, le cas échéant. Et que le quota garantit que les chinchards doivent être pêchés au plus tard le 31 décembre 2022, car aucune prolongation ne sera accordée ».
Autre chose, le gouvernement namibien exige à ce que les fonds soient débloqués avant. Ce qui permettra à la partie congolaise de pêcher dans le temps la totalité de son quota de chinchards. Aussi, que cette pêche ait lieu au moment opportun, afin qu’au 31 décembre prochain le quota soit atteint.
Rappelons que le quota de poissons chinchards ( communément Mpiodi), avait été négocié par le gouvernement congolais l’année dernière, alors que les importateurs des surgelés avaient refusé de respecter les prix concertés avec le gouvernement sur le marché.