« Vous méritiez cette participation à la Coupe du Monde. Malheureusement nous n’avons pas réussi à vous l’offrir », regrette Cédric Bakambu, avant-centre de la sélection nationale congolaise de football, dans son message d’adieu.
La RDC ne participera pas à la coupe du monde Qatar 2022. Ce sera encore une partie remise après 47 ans d’absence. Les congolais vont devoir attendre jusqu’à un siècle pour retenter sa chance.
Visibilité de la coupe du monde
En plus d’une défaite sportive, la RDC perd gros. C’était une occasion pour le nouveau régime au pouvoir de redorer l’image ternie de la RDC à la face du monde. Les autorités comptaient sur la grande visibilité de leur drapeau dans la compétition sportive la plus reconnue et répandue au monde.
Dans le monde entier, particulièrement en Afrique, plusieurs pays tentent de promouvoir leur image à la face du monde pour attirer plusieurs touristes et investisseurs. C’est le cas du Rwanda. Ce pays investit une fortune pour inscrire leur nom dans les maillots des grandes équipes européennes (Arsenal en Angleterre, Paris saint Germain en France) pour faire valoir leur image.
Pays où il fait beau vivre !
L’enjeu d’image, la RDC l’a aussi perdu. Pour les autorités congolaises, le retour des Léopards aurait servi de vendre à la face du monde, l’image d’un pays en voie de résurrection politique, économique et sécuritaire.
A travers cette fête de football, la RDC pouvait se faire valoir comme une nation où il fait beau vivre. Montrer un Congo où tout va bien, comme l’avait fait le maréchal Mobutu, dictateur du Zaïre à l’époque, en arrachant l’unique qualification de l’histoire de Léopards et en invitant le combat du siècle entre Ali et Foreman à Kinshasa.
Mais la RDC a, une fois de plus, manqué de justesse, l’occasion de dissuader plusieurs qui la considèrent comme un pays en proie à la famine, pays en guerre à cause des exactions causées par mouvements rebelles répandus dans sa partie Est.
Il faut reconnaitre que 47 années n’ont pas été suffisantes il faut attendre 2026 pour retenter la chance!
Zanga Zaky et Josué Kashama