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Dossier François Beya: Lubaya ré-attaque, « une violation de la constitution et une détention tout aussi illégale qu’irrégulière »

Arrêté le 5 février dernier, François Beya a été placé dans les installations de l’Agence nationale des renseignements (ANR), après être accusé d’avoir émis d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. “Sans un dossier en bonne et due forme et sans être placé sous mandat d’arrêt, l’ex Conseiller de Chef d’ Etat en matière […]

Arrêté le 5 février dernier, François Beya a été placé dans les installations de l’Agence nationale des renseignements (ANR), après être accusé d’avoir émis d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale.

“Sans un dossier en bonne et due forme et sans être placé sous mandat d’arrêt, l’ex Conseiller de Chef d’ Etat en matière de sécurité été transféré à la prison de Makala où il croupit dans une cellule, depuis lundi 04 avril 2022 dans la soirée. Ses quatre collaborateurs mieux identifiés dont son secrétaire particulier et son chargé du protocole arrêtés plusieurs jours après lui sont conduits à la prison miliraire de Ndolo”, rappelle Claudel Lubaya.

Pour le député élu de Kananga, en l’absence d’un dossier judiciaire dûment instruit par un magistrat compétent dans le respect de la loi et de celui du droit à la défense garanti à toute personne, le placement de François Beya à la prison de Makala constitue à la fois une violation de la constitution et en même temps, une détention tout aussi illégale qu’irrégulière.

Dès lors, estime-t-il, que François Beya jouit pleinement de la présomption d’innocence, revêt un caractère fondamentalement arbitraire qui accable les pouvoirs publics ou les couvre de boue infâme.

Pour ce faire, il demande aux autorités de sortir de cette posture dévastatrice en mettant fin à l’abus de pouvoir d’Etat, en rendant purement et simplement sa liberté à François Beya ou, du moins, en le présentant immédiatement devant l’autorité judiciaire compétente afin qu’il soit informé des motifs e son arrestation conformément à l’article 18 de la Constitution.

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