Avant même son examen et débats à l’Assemblée nationale, la proposition de loi portant modification de la loi électorale pour les élections de décembre 2023, est loin de faire l’unanimité. Entre acteurs concernés et parties prenantes, les violons sont loin de s’accorder.
Après le renvoi à la septième, de l’examen et débats sur les réformes de la loi électorale, de suite du refus de l’la opposition institutionnelle à prendre part à la plénière de ce jeudi 14 avril, un autre camp politique vient de se prononcer. Il s’agit de Lamuka, el Fayulu-Mizito.
Pour Devos Kitoko, membre de cette plateforme, « Lamuka fera pression dans la rue » pour exiger le consensus. « Nous continuons à exiger un consensus à travers des discussions directes entre les parties prenantes au processus électoral », a-t-il déclaré dans la presse, avant d’ajouter que son camp refuse d’accompagner des frappeurs aux institutions.
« Nous refusons d’accompagner des frappeurs qui assiègent les institutions et saignent les finances publiques. La population est plus puissante et plus forte que le groupe de frappeurs qui fait la loi actuellement au pays », a-t-il soutenu.
Cependant, le secrétaire général du parti de Martin Fayulu s’est interdit de tout boycott des élections.
Signalons dans le même ordre que le Front commun pour le Congo (FCC) a, dans une déclaration dénoncé une loi électorale qui met en place une tricherie, savamment orchestrée par le régime actuel, qui veut gagner l’élection avant même sa tenue.
Giscard Havril