Dans la rubrique :

Loi électorale, Lamuka refuse d’accompagner des frappeurs qui assiègent les institutions et saignent les finances publiques

Avant même son examen et débats à l’Assemblée nationale, la proposition de loi portant modification de la loi électorale pour les élections de décembre 2023, est loin de faire l’unanimité. Entre acteurs concernés et parties prenantes, les violons sont loin de s’accorder. Après le renvoi à la septième, de l’examen et débats sur les réformes […]

Avant même son examen et débats à l’Assemblée nationale, la proposition de loi portant modification de la loi électorale pour les élections de décembre 2023, est loin de faire l’unanimité. Entre acteurs concernés et parties prenantes, les violons sont loin de s’accorder.

Après le renvoi à la septième, de l’examen et débats sur les réformes de la loi électorale, de suite du refus de l’la opposition institutionnelle à prendre part à la plénière de ce jeudi 14 avril, un autre camp politique vient de se prononcer. Il s’agit de Lamuka, el Fayulu-Mizito.

Pour Devos Kitoko, membre de cette plateforme, « Lamuka fera pression dans la rue » pour exiger le consensus. « Nous continuons à exiger un consensus à travers des discussions directes entre les parties prenantes au processus électoral », a-t-il déclaré dans la presse, avant d’ajouter que son camp refuse d’accompagner des frappeurs aux institutions.

« Nous refusons d’accompagner des frappeurs qui assiègent les institutions et saignent les finances publiques. La population est plus puissante et plus forte que le groupe de frappeurs qui fait la loi actuellement au pays », a-t-il soutenu.

Cependant, le secrétaire général du parti de Martin Fayulu s’est interdit de tout boycott des élections.

Signalons dans le même ordre que le Front commun pour le Congo (FCC) a, dans une déclaration dénoncé une loi électorale qui met en place une tricherie, savamment orchestrée par le régime actuel, qui veut gagner l’élection avant même sa tenue.

Giscard Havril

Sur le même thème

Conflit armé à Nyabibwe : le M23 pénètre dans cette région minière après des...

Ce mercredi 5 février 2025, la cité minière et stratégique de Nyabibwe dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu est devenue le théâtre d'une nouvelle escalade dans le conflit qui déchire l'est de la République Démocratique du Congo. Selon plusieurs sources locales, les forces du mouvement rebelle M23 ont réussi à pénétrer dans la cité par les avenues Magangu et Ruzazi, après des affrontements intenses avec les forces combinées des FARDC soutenues par les jeunes du groupe Wazalendo.

Justice: libération surprise de Jacques Wondo, l’expert militaire belge condamné à mort en RDC

Plusieurs sources confirment la libération de Jean-Jacques Wondo, l'expert militaire belge ce mardi 04 février 2025. Celui-ci a été arrêté à Kinshasa suite à une tentative de coup d'État en mai dernier, a été libéré. Condamné à mort par deux fois, en première instance puis en appel le 27 janvier, cette libération inattendue marque la fin d'un cauchemar de près de neuf mois pour le Belge.

RDC: les responsables de la CENCO et de l’ECC rencontrent Tshisekedi pour discuter de...

Dans un effort pour trouver une solution à la crise sécuritaire et humanitaire qui persiste dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le Président Félix Tshisekedi a reçu ce lundi 03 février 2025 une délégation des chefs religieux de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et de l'Église du Christ au Congo (ECC).

RDC: à Kisangani, Jean-Pierre Bemba mobilise plus de 100.000 jeunes volontaires pour défendre la...

Dans un meeting populaire tenu ce lundi 03 février 2025 à Kisangani, le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, a lancé...

Halte à l’Intox: le M23 n’est pas à 20 kilomètres de Bukavu

Face aux rumeurs et aux informations non vérifiées circulant sur les réseaux sociaux, il est crucial de rétablir la vérité concernant la position actuelle du groupe rebelle M23 par rapport à la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.