Les regroupements de Germain Kambinga et la Dynamique progressiste de Constant Mutamba Tungunga sont opposés à tout dialogue avant le scrutin que le pays doit organiser en 2023 qui, pour le Centre, “est une manœuvre politicienne pour le partage du pouvoir qui consacrerait le glissement”.
Le camp de Kambinga Katomba Germain soutient qu’un dialogue aurait eu sens si l’on était dans l’impossibilité d’organiser les élections. “La préoccupation majeure devrait se focaliser sur le pari d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Aucune disposition constitutionnelle ni légale ne permet la ré qualification de la Ceni à ce stade”, soutient-on.
Pour Yves Kisombe son vice-président, la loi électorale doit-être discutée et votée à l’Assemblée nationale.
“Nous devons tout faire pour que le processus soit sauvé. Le cadre du dialogue n’est pas extra-parlementaire pour le moment. Il n’y a jamais eu dialogue politique spécifique pour la loi électorale”, indique-t-il.
Du côté de la Dynamique progressiste (DYPRO), de Constant Mutamba, l’on abonde dans le même sens et l’on soutient que le dialogue est un raccourci pour revenir au pouvoir.
“Ceux qui demandent le dialogue manigancent pour le blocage du processus électoral. Nous voulons les élections en 2023. Il faut accélérer l’adoption de la loi électorale et doter la Commission électorale nationale indépendante des moyens. Le cycle électoral doit être respecté”, a déclaré Mutamba.
Celui qui continue à revendiquer sa proximité à Kabila a même taclé les classiques du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) qui, selon lui, se réclament de l’opposition alors qu’ils ne le sont pas.
Giscard Havril