Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire du Secrétaire général, Coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résident des Nations Unies en RDC, Bruno Lemarquis s’est exprimé devant les professionnels des médias sur la situation sécutaire de la RDC et le travail de la mission de l’Organisation des Nations Unies Unies pour la stabilité au Congo (Monusco).
Bruno Lemarquis a de prime abord, expliqué ses fonctions en rapport avec les objectifs assignés à la mission Onusienne pour le maintien de la paix et la stabilité de toutes les zones en conflit.
« Deux semaines après mon arrivée, je suis allée au Nord Kivu, en Ituri et au Tanganyika, où je suis retourné il y’a un peu plus d’une semaine », a t-il retracé.
Il a avoué avoir été impréssionné par toutes les opportunités et l’immense potentiel de la RDC. Pour étayer son propos, il a précisé qu’en termes de potentiel humain, il fait allusion à la jeunesse, en termes de potentiel économique il met l’accent sur les ressources naturelles et la biodiversité en déclarant que la liste n’est pas exhaustive.
Aux côtés des opportunités, Bruno Lemarquis a aussi décelé les défis auxquels le pays fait face, notamment la persistance des besoins économiques.
Pour le Coordonnateur Humanitaire des Nations, la situation sécutaire dans l’Est du pays classe la crise humanitaire frappant le Congo, parmi les plus complexes du monde.
Les conflits multiformes ainsi que toutes les conséquences y afférentes soulignent le besoin urgent d’assurer la protection des civils, le rétablissement de la sécurité ainsi que la stablilisation, a-t-il ajouté.
Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire des Nations Unies a épinglé plusieurs enjeux majeurs en liens avec les financements, le plaidoyer, le rôle des médias pour atteindre les objectifs.
Il a clos son intervention sur la question liée au retrait de la Monusco de la province de tanganyika, où les autorités, partenaires provinciaux et les agences et fonds ont identifié des priorités programmatiques pour soutenir la continuation des efforts de développement local et de consolidation de la paix après le départ de la Monusco.
