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Journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale: HEAL Africa a opéré 331 cas en 2021

Ces chiffres ont été révélés ce lundi 23 mai 2022, au cours d’une activité organisée à l’hôpital HEAL Africa de Goma, dans le cadre de la journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale. De ces chiffres, 77 cas ont été opérés dans la ville de Goma et 254 autres en dehors de la ville. […]

Ces chiffres ont été révélés ce lundi 23 mai 2022, au cours d’une activité organisée à l’hôpital HEAL Africa de Goma, dans le cadre de la journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale. De ces chiffres, 77 cas ont été opérés dans la ville de Goma et 254 autres en dehors de la ville.

Selon le Docteur Barthélémy Aksanti, médecin gynécologue obstétricien dans cet hôpital de renommée en ville de Goma, il est actuellement difficile de déterminer le taux exacte de cette maladie au niveau de la République démocratique du Congo (RDC), mais au niveau de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est, où plus de 130.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année, avec une estimation au niveau mondial de plus au moins 2 millions.

Il précise en outre, que la fistule obstétricale est une maladie grave en forme de plaies dangereuses, survenant lors de l’accouchement.

Elle est aussi causé par les ruptures utérines, le viol, les opérations destructives, le cancer du col, les césariennes pour ne citer que ces maladies.

Et de préciser que, les femmes qui souffrent de cette pathologie sont le plus souvent victimes d’un écartement et d’une discrimination au niveau de la société, de suite des différentes manifestations de celles-ci.

La maladie de la fistule obstétricale se manifeste par les fuites permanentes et incontrôlées des urines au niveau du vagin, le passage incontrôlé des selles par voie vaginale mais aussi une mauvaise odeur d’urines, des symptômes qui, souvent sont à la base de discrimination des patientes.

Au cours de cette activité organisée conjointement par HEAL Africa, Engender Health et le Programme national de la reproduction, certaines survivantes ont donné leur témoignage et ont remercié l’hôpital, pour le traitement et la prise en charge holistique dont elles sont bénéficiaires. Après traitement, ces femmes ont fait savoir que cette maladie n’est pas de la sorcellerie, comme d’aucun peuvent le penser dans la communauté.

Pour clore son mot, le docteur Barthélémy Aksanti a rassuré que cette maladie est curable et qu’il est possible de prévenir sa contamination.

Signalons que les survivantes de cette maladie, bénéficient des formations aux métiers, de la part de HEAL Africa, à même de les aider à crée des activités génératrices des recettes et une enveloppe leur est offerte pour leur intégration dans leurs communautés respectives.

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