« Je souhaiterai vivement que la Monusco sorte de son silence et de son administration, en mémoire de 8 casques bleus qui ont été tués parce que leur hélicoptère a été bombardé par le M23 », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, mercredi 22 juin au cours d’une émission sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI).
Le ministre de Communication et médias a également réaffirmé la thèse selon laquelle le Rwanda appuie les rebelles de M23 pour s’en prendre à la quiétude de la population congolaise.
Pourtant les Chefs d’Etats de l’EAC, ont rejeté ces accusations lors du conclave tenu lundi 20 juin dernier à Nairobi, capitale kényane, dont le Chef de l’Etat de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi en a pris part.
Qui dit vrai ?
Le porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya a rappelé que l’accusation de la République démocratique du Congo est motivée par l’arrestation de deux militaires des forces spéciales rwandaises.
« Puisqu’il existe un mécanisme conjoint de vérification, à travers ce mécanisme, ces militaires ont été en toute liberté interrogés, ils ont dit qu’ils étaient en opération spéciale en République Démocratique du Congo, ils devaient attaquer le camp militaire de rumangabo. Ils ont été défaits dans leur tentative par nos forces armées et ils se sont perdus à 25 kilomètres de la frontière », a-t-il avancé.
Et de renchérir que le Rwanda a reconnu, dans un communiqué, que les deux soldats arrêtés sur le sol congolais étaient les siens.