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« Les organes conduisant la CENI souffrent d’irrégularités et d’impartialités » (Martin Fayulu)

Les organes chargés de conduire la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à savoir la Cour Constitutionnelle, le Conseil d’Etat et la CENI elle-même, manquent d’indépendance, de neutralité et d’impartialité. C’est ce qu’a soutenu l’opposant du régime Tshisekedi, Martin Fayulu Madidi lors du deuxième congrès ordinaire de son parti politique Engagement pour la citoyenneté et le […]

Les organes chargés de conduire la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à savoir la Cour Constitutionnelle, le Conseil d’Etat et la CENI elle-même, manquent d’indépendance, de neutralité et d’impartialité. C’est ce qu’a soutenu l’opposant du régime Tshisekedi, Martin Fayulu Madidi lors du deuxième congrès ordinaire de son parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), lequel congrès a débuté lundi 11 juillet à Kisangani.

Devant les membres de son parti et alliés, le Président de l’ECIDé a déclaré que les immenses inquiétudes touchent la gestion du processus électoral en RDC, dont les cas susmentionnés et l’emplacement des animateurs de ces organes par violation contre la constitution.

« Ce processus souffre du manque d’indépendance, de neutralité et d’impartialité au niveau des organes chargés de le conduire, notamment la Cour Constitutionnelle, le Conseil d’Etat et la CENI dont les animateurs ont été mis en place en violation de la Constitution, des lois de la République et du principe de consensus entre parties prenantes », a-t-il déclaré devant ses partisans.

À l’en croire, ces pratiques « anticonstitutionnelles » du régime Tshisekedi ont pour seul objectif de programmer la fraude généralisée en faveur de ceux qui n’ont jamais gagné dans les urnes.

Face à ce qu’il qualifie de menace contre la constitution, Martin Fayulu dans sa conclusion a martèlé sur le respect de délai constitutionnel en vue de l’organisation des élections. ce, avant d’indiquer qu’aucune tricherie et glissement ne seront acceptés.

« Les élections présidentielle et législatives de 2023, doivent se tenir dans le délai constitutionnel. Qu’il soit bien entendu que nous n’accepterons ni glissement, ni fraude. Nous continuerons à exiger des élections crédibles, impartiales et apaisées », a conclu le leader de l’ECIDé.

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