Des poursuites judiciaires seront faites contre les Casques bleus, auteurs de la fusillade ce dimanche 31 juillet à Kasindi, frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda.
Telle est l’assurance donnée par Bintou Keita, Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilité au Congo ( Monusco) quelques heures seulement après cet incident ayant causé des pertes en vies humaines et des blessés graves.
« Face à ce comportement inqualifiable et irresponsable, les auteurs de cette fusillade ont été identifiés et mis aux arrêts en attendant les conclusions de cette enquête qui ont d’ores et déjà commencé en collaboration avec les autorités congolaises», peut-on lire dans un communiqué de la Mission onusienne.
B. Keita a aussi indiqué que les contacts ont été déjà établis avec leur pays d’origine de ces militaires afin que les sanctions soient prises dans les meilleurs délais.
« Les contacts ont été déjà établis avec les pays d’origine de ces militaires pour qu’une procédure judiciaire soit initiée urgemment avec la participation des victimes et des témoins, afin que les sanctions exemplaires soient prises dans les meilleurs délais», a ajouté la même source.
Ce dimanche, les militaires de la brigade d’intervention de la force Monusco de retour du congé ont ouvert le feu au poste frontalier de Kasindi pour disperser la population qui a barricadé la route pour les empêcher de fouler le sol congolais après les manifestations violentes à Goma et à Butembo les demandant de plier bagage et quitter le sol congolais.
Au moins deux personnes ont été tuées dans des tirs de Casques bleus. Quinze autres personnes ont été touchées par ses tirs et son prise en charge à l’hopitale générale de Kasindi. Ces incidents se sont produits quelques jours seulement après les violences qui ont causé la mort de plus d’au moins 14 personnes dont trois Casques bleus.