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Maï-Ndombe : La rentrée scolaire reportée à une date ultérieure

L’incertitude plane sur la rentrée scolaire dans le territoire de Kwamouth, en province du Maï-Ndombe. Ambroise Nkele, ministre provincial de l’Education a pris la décision, ce jeudi 01 septembre, de reporter la rentrée scolaire 2022-2023 à une date ultérieure, dans cette région gangrenée par un confit intercommunautaire, alors qu’officiellement les élèves du primaire et du […]
L’incertitude plane sur la rentrée scolaire dans le territoire de Kwamouth, en province du Maï-Ndombe. Ambroise Nkele, ministre provincial de l’Education a pris la décision, ce jeudi 01 septembre, de reporter la rentrée scolaire 2022-2023 à une date ultérieure, dans cette région gangrenée par un confit intercommunautaire, alors qu’officiellement les élèves du primaire et du secondaire doivent reprendre le chemin de l’école le lundi 5 septembre prochain sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC).

Le chef de l’Enseignement dans cette province a justifié ce report par le climat d’insécurité qui règne dans ce coin du pays depuis la montée des tensions interethniques Teke-Yaka, dans cette région.

« La situation de Kwamouth est préoccupante. La population est en exil. Il y a un groupe qui est allé vers les territoires de Yumbi et Bolobo. L’autre a traversé vers le Congo Brazzaville. Du fait que la rentrée est prévue en date du 5 septembre, c’est tout un problème pour que la population regagne facilement leurs villages afin que les enfants regagnent l’école. Je pense que du fait que tout le monde connaisse la situation de Kwamouth, la rentrée sera un peu tardive. C’est ça le problème qui nous préoccupe », a-t-il déclaré.

Depuis ce conflit, nombreuses écoles de Kwamouth sont incendiées et les populations sont en déplacement à la suite des violences.

D’où l’appel d’Ambroise Nkele à l’endroit du gouvernement central, pour imposer la paix dans ce coin du pays et reconstruire les écoles incendiées.

« Le gouvernement central doit s’en occuper. Il doit prendre ça en charge et en considération pour qu’on puisse construire des écoles. Comme il y a des écoles qui sont incendiées, alors comment les enfants vont étudier ? Et à quand ils vont débuter ? Donc, il faut qu’il y ait l’implication du gouvernement central », a-t-il accentué.

Pour rappel, la situation est tendue depuis août dernier. Plusieurs villages du territoire de Kwamouth sont complètement vidés de leurs habitants.
Les jeunes de cette cité, munis d’armes blanches, organisent des veillées dans l’idée de repousser une imminente attaque des hommes armés. La gouverneure de la province, Rita Bola, a annoncé lundi 29 aout, le déploiement des militaires dans tous les coins de Kwamouth et la suspension de l’administrateur de ce territoire.

Asaph Mawonda

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