D’après la déclaration finale de Yangambi, dont une copie est parvenue à la rédaction de Kt.cd ce vendredi 9 septembre, le gouvernement de la République démocratique du Congo a obtenu des scientifiques réunis à Yangambi, des informations pour évaluer la valeur des écosystèmes des pays du Bassin du Congo et des autres bassins tropicaux.
Ce, à l’issue de la conférence scientifique internationale de Yangambi tenue du 5 au 7 septembre 2022, en province de Tshopo, sous le thème : « Contribution des forêts du Bassin du Congo et des autres bassins tropicaux de la planète à la lutte contre le changement climatique : état des lieux et perspectives ».
Ce forum a également noté l’urgence d’améliorer la gouvernance des aires protégées, notamment par « la gestion participative et la mise en œuvre effective des plans de gestion ; le développement des mécanismes de financements durables ; l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines grâce au partage équitable des bénéfices et; le renforcement de la sécurité dans et autour des aires protégées », signale-t-on dans le document final.
La santé de la forêt au centre du menu
Concernant les forêts et la biodiversité, les travaux de Yangambi ont conduit à la réalisation le monitoring et ont développé des indicateurs sur la santé des forêts et la biodiversité animale et végétale.
Mais aussi, « la mise en œuvre des stratégies de promotion et valorisation des produits forestiers ; mobiliser des financements durables pour garantir l’appropriation communautaire du processus de foresterie communautaire ; le développement local des compétences pour l’élaboration et la mise en œuvre des plans simples de gestion ; la valorisation des services écosystémiques ; la sécurisation des droits fonciers et forestiers des communautés locales et des peuples autochtones ; le partage équitable des bénéfices et l’intégration des concessions forestières communautaires locales dans le processus global d’aménagement du territoire.