Il l’a promis, il l’a annoncé. La réalisation se profile au bout du tunnel. Denis Kadima président de la Commission electorale nationale independante (Ceni) a déjoué les pronostics du glissement déclaré par certaines personnalités de la classe politique congolaise et certains pessimistes.
Qui l’eut cru? Malgré le retard enregistré dans les processus de son installation et celui des membres de son bureau, Denis Kadima cale la prochaine présidentielle au 20 décembre 2023 et l’investiture du president elu en Janvier 2024. Les élections locales et legislatives sont aussi au rendez-vous.
Devant les grandes personnalités de la République, le numéro un de la Ceni à étayer, les grande ligne des opérations électorales devant conduire à la présidentielle et aux législatives,
«Investis 28 mois après la fin du mandat du bureau précédent, nous n’avons pas considéré ce handicap majeur comme excuse pour traîner le pas. Nous nous sommes aussitôt mis au travail en commençant par une analyse objective de la situation générale de notre institution et du contexte électoral» dit-il lors de cette brève cérémonie tenue en grande pompe samedi 26 novembre.
En bon chef de troupes, il dit avoir « remobilisé nos agents et cadres parce que seuls des ressources humaines motivées peuvent nous permettre d’atteindre nos objectifs» avant de mentionner des réformes qu’il a initiées à la tête de cette Ceni qui présente aujourd’hui des nouvelles couleurs, pour palier aux lacunes constatées dans les cycles passés. Notre credo, souligne-t-il est celui de « placer le personnel de la CENI au cœur de son action ». «Nous avions, en même temps, entrepris des réformes pour placer la femme à parité avec l’homme au sein de notre institution» dit-il.
Outre les contraintes liées à la sécurité, à l’adoption et promulgation de la loi sur la répartition des siège et aux maladies (Ebola et Covid 19) qui ne sont toutes que de l’apanage du gouvernement et du Parlement, la Ceni de Denis Kadima semble être prête pour ce cycle.