Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a rendu public, ce jeudi 01 décembre, l’accord secret entre Dan Gertler et le gouvernement sur la cession des gisements miniers et pétroliers, et royalties, une exige du FMI et de la société civile.
« Cet accord, pour l’essentiel, qui permet à la RDC de récupérer ses actifs (objectif essentiel de la démarche) a été rendu par le fait que, d’une part, nous étions en arbitrage contre le groupe de Dan Gertler et, d’autre part, que des sanctions américaines pesaient sur lui », explique Nicolas Kazadi.
L’accord porte notamment sur les actifs pétroliers du lac Albert, valides dans un certain temps, voisins à des actifs pétroliers ougandais très avancés dans l’exploitation.
Par ailleurs, Le ministre des finances Nicolas Kazadi a expliqué que ces actifs ont une durée de vie limitée et que le temps pour les exploiter est relativement court. « Suite aux sanctions prises par les USA contre Dan Gertler, nous avons notamment pu connaître un sursaut dons la gouvernance minière », a-t-il dit.
Et d’ajouter, « l’ITIE nous accorde une note de l’ordre de 4,5 sur une échelle de 1 à 5, ce qui équivaut à dire que nous sommes proches de la conformité totale par rapport à leurs normes ».
Dans le souci d’accélérer la mise en valeur de ses actifs, le ministre des Finances indique que « le chef de l’état a jugé qu’il fallait libérer les actifs hypothéqués par ces sanctions afin de les rendre opérables ». Selon lui, « il s’est rendu à l’évidence qu’il n’avait pas d’autre choix que d’accepter de restituer l’essentiel des actifs dont il disposait ».
Nicolas Kazadi qui juge « bénéfiques et salutaires », les sanctions américaines, estimant que le maintien de ses sanctions aujourd’hui, « continuerait l’impossibilité de la mise en exploitation de ses actifs parce que personne n’entrera en activité sur de tels actifs ».
Le gouvernement a donc décidé de remettre à la société civile « conformément aux engagements pris avec l’ensemble de ses partenaires ». Le FMI exigeait que, les termes de ce contrat soient rendus publics avant la conclusion de nouveau programme avec la RDC.
« De 24.000 barils/jour, la production congolaise pourrait passer à 300.000 barils par jour. C’est l’ensemble de tels intérêts qui ont fait que, sans nuls doutes, la RDC devait trouver solution dans le cadre de l’accord négocié qui est rendu public ce jour », a fait savoir Nicolas Kazadi.