Dans la rubrique :

Deuil national : À l’aéroport international de Goma, les drapeaux flottent au vent comme à la normale

Au deuxième jour du deuil national décrété par le dernier conseil des ministres en mémoire d’une centaine des civiles massacrés à Kishishe en territoire de Rutshuru par les rebelles du M23 sous couvert du Rwanda, les drapeaux à l’aéroport international de Goma ne sont pas toujours en berne. Pendant que pour le premier jour de […]

Au deuxième jour du deuil national décrété par le dernier conseil des ministres en mémoire d’une centaine des civiles massacrés à Kishishe en territoire de Rutshuru par les rebelles du M23 sous couvert du Rwanda, les drapeaux à l’aéroport international de Goma ne sont pas toujours en berne.

Pendant que pour le premier jour de ce deuil, devant certaines institutions publiques, notamment sur certaines écoles, tous les drapeaux étaient en berne ce dimanche c’est pas le cas à l’aéroport de Goma.

Selon le conseil des ministres, tous les drapeaux devraient être mis en berne à partir de ce samedi 3 décembre 2022, en République démocratique du Congo (RDC), pour honorer la mémoire de ces filles et fils du pays tués par l’armée rwandaise à Rutshuru.

Le gouvernement congolais a estimé que ce massacre est « une preuve supplémentaire des atrocités de ces terroristes qui excellaient déjà dans la violation des droits de l’homme et dans la commission des crimes de différents ordres».

Dans un message de condoléances adressé à la population de l’est, la ministre de l’emploi, travail et prévoyance sociale Claudine Ndusi a demandé aux employeurs et travailleurs de toute la RDC de s’unir avec ces compatriotes congolais en travail et en médiation.

Juridiquement rien n’est prévu à ce sujet mais, la décision de mettre en berne des drapeaux a été prise par le gouvernement de façon ponctuelle et devrait être une obligation à tous les établissements d’utilité publique.

A noter qu’après ce 79ème Conseil des ministres, le Chef de l’etat au premier ministre Sama Lukonde d’instruire à la ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux d’ouvrir sans délai une enquête au niveau interne et en même temps, d’œuvrer en faveur d’une enquête internationale pour faire la lumière sur ce crime de guerre.

Sur le même thème

Nord-Kivu : les veuves de militaires FARDC réclament six mois d’arriérés de soldes

Les rues de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ont été le théâtre d’un mouvement inhabituel ce lundi 14 juillet 2025 dans la matinée. Des dizaines de veuves de militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont manifesté pacifiquement pour dénoncer le non-paiement de leurs allocations depuis plus de six mois.

L’Université pédagogique nationale dotée des nouvelles infrastructures 

Ce mercredi 9 juillet, en milieu d’après-midi, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué le déplacement du campus de l’Université...

Nyiragongo : retour amer pour des déplacés livrés à la faim et la misère

Dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu, des milliers de familles reviennent peu à peu chez elles après des mois d’exil forcé causé par les affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles du M23.

Justice: debut ce mardi à la Cour de cassation du procès Constant Mutamba

La Cour de cassation de la République démocratique du Congo ouvre ce mardi 9 juillet 2025 un procès très attendu contre l'ancien ministre de...

RDC : Constant Mutamba face à la justice le 9 juillet prochain

C’est désormais officiel. L’ancien ministre congolais de la Justice, Constant Mutamba, est convoqué devant la Cour de cassation pour une audience fixée au 9 juillet 2025. Cette comparution s’inscrit dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur des soupçons de détournement de fonds publics.