L’ONG américaine de défense des droits de l’homme Human Rignts Watch a qualifié, mercredi 11 janvier, d’attaques contre les droits de l’homme, les dernières déclarations du Président rwandais Paul Kagame
Pour Human Rights Watch, « le Rwanda n’est pas un partenaire international fiable. Elle critique aussi la politique du Royaume d’envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda qui, selon elle « est basé sur des mensonges et une politique cynique ».
Londres a tenté de justifier cette stratégie en affirmant que « le Rwanda a une solide expérience en ce qui concerne l’accueil des réfugiés dont environ 76 000 sont issus de la RDC ».
Devant le Sénat rwandais lundi, Paul Kagame a déclaré que son pays ne pouvait plus accueillir des réfugiés congolais.
Cette sortie du Président cwandais est le dernier épisode de vives tensions entre Kigali et Kinshasa depuis la résurgence du groupe terroriste M23 qui, depuis juin 2022, occupe quelques territoires du Nord-Kivu.
Pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement de la RDC, « C’est la preuve que les droits humains n’ont aucune valeur pour le président rwandais ».
Kinshasa a par ailleurs accusé le Rwanda de faire un chantage à la communauté internationale sur des vies humaines, en bafouant tous les textes légaux en la matière ». C’est inhumain », a martelé Patrick Muyaya.
Des recherches récentes du Groupe d’experts de l’ONU sur le Congo et des recherches de Human Rights Watch montrent que le Rwanda a non seulement fourni un soutien logistique au M23, mais est également intervenu directement sur le sol congolais pour renforcer le convoi du M23. , des hommes armés ou des hommes armés se battent à ses côtés.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, plus de 520 000 personnes ont été déplacées en raison de la reprise des hostilités par le M23, l’armée congolaise et divers autres groupes armés