Dans la rubrique :

Martin Bakole, le coup qui met tout le monde K.O

Il est maintenant plus célèbre qu’il l’était après sa victoire contre le boxeur français d’origine congolaise Tony Yoka, champion olympique des poids lourds en 2016. Martin Bakole puisqu’il s’agit bien de lui est maintenant cité dans quasiment toutes les publications sur la toile. Il est également à la Une des médias congolais. Pugiliste très redoutable. […]

Il est maintenant plus célèbre qu’il l’était après sa victoire contre le boxeur français d’origine congolaise Tony Yoka, champion olympique des poids lourds en 2016. Martin Bakole puisqu’il s’agit bien de lui est maintenant cité dans quasiment toutes les publications sur la toile. Il est également à la Une des médias congolais.

Pugiliste très redoutable. Très talentueux, il est actuellement classé numéro 2 de World Boxing Association (WBA) dans la catégorie des poids lourds avec 19 victoires dont 13 par K.O en 20 combats. Ce ne sont pas ses prouesses dans le ring qui le placent sous les projecteurs, mais ce dernier fait parler de lui cette fois pour ses talents cachés. Il lui a fallu juste trois rounds pour mettre tout le monde K.O. Ses administrateurs, des fans, la Fédération congolaise de Boxe et le gouvernement, tous sont devenus les dindons de la farce.

Le sensationnel au sommet de l’état

À travers une petite feinte de vidéo buzz partager lui-même sur la toile, le jeune frère de Ilunga Makabu réussit à démonter la garde du gouvernement congolais. Serge Nkonde, ministre des Sports, perd contrôle, sur ordre de la haute hiérarchie, décaisse un montant de 100 milles dollars dans le vide. Aucun membre de la Fédération de Boxe est présent ni le manager de Bakole, seul un journaliste manager de circonstance a accompagné l’athlète.

Cette somme d’argent était destinée à la préparation de son combat qui apparaissait jusque-là réel contre l’Américain Michaël Hunter le 04 mars prochain. Or cet argument n’était qu’un prétexte pour réussir son coup. À peine la somme encaissée, l’homme en T-shirt jaune muni de son Mushashino noir attaché à la hanche, toc de cow-boy à la tête, a été aperçu même à moto pour échapper aux embouteillages monstres de la capitale. Le soir, il s’est volatilisé.

Destination : Europe. Dans un pays où les programmes de vol varient à temps et contretemps ou la réservation s’avère impérieux pour espérer obtenir son vol, comment tout s’est vite passé en un seul jour ? Bon ! « L’argent répond à tout » dit la bible. « Tout est possible à celui qui croit » indique toujours les saintes écritures. Un boxeur de haut rang comme Bakole rate rarement ses hypercutes surtout s’il a bien étudié son vis-à-vis.

Combat inexistant, reporté ou annulé ?

« Le combat sera programmé dès qu’un adversaire va se présenter. Depuis ma victoire contre Tony Yoka, aucun challengers ne veut me défier. Michael Hunter a des problèmes avec son équipe, il ne peut plus combattre », se justifie-t-il. Il est immédiatement recadré par Hunter. Dans un tweet, cet ex, futur challenger, crie au « mensonge ».

Quelques heures après, les sources proches du Congolais annonce que Bakole ne va pas combattre le 04 mars. Ridicule. Et la somme perçue pour la préparation, que devient-elle ? Il va peut-être servir à la poursuite de préparation pour que l’athlète reste au point, mais les chances pour le gouvernement de retrouver cette somme intact reste minime.

« Nazo mérité mbongo ango te ?(entrndez : je ne mérite pas cette cagnotte ?), s’interroge-t-il. « Je ne mérite pas le soutien du gouvernement après l’honneur que je fais à mon pays ? Je ne suis pas un escroc. Je me promène avec l’étendard du pays, je défends le congolais partout où je passe. Mettons la haine de côté, je suis votre compatriote. Je vous aime », dit-il dans une vidéo live sur Twitter.

Cette histoire n’est pas loin de la fable de la Fontaine, le Corbeau et le Renard : « Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Le Corbeau honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».

Sur le même thème

Obsèques du Pape François : le Président Tshisekedi aux côtés des autres présidents pour...

Arrivé à Rome dans la nuit du vendredi 25 avril, le couple présidentiel de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Denise Nyakeru, a rendu un hommage émouvant au Pape François, décédé le 21 avril dernier.

A Washington, la RDC et le Rwanda signent un accord de paix pour la...

La RDC et le Rwanda ont signé une Déclaration de Principes dans le but de rétablir la paix, renforcer la stabilité et promouvoir un développement économique intégré dans la région. Cet accord, négocié sous l’égide des États-Unis, marque une volonté commune de normaliser les relations bilatérales entre les deux pays, longtemps marquées par des tensions.

Obsèques du Pape François : Tshisekedi attendu au Vatican

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, s’est envolé pour Rome afin de participer aux funérailles du Pape François, prévues ce samedi 26 avril à la Cité du Vatican. Ce déplacement marque un moment de recueillement et de respect envers le souverain pontife, décédé le 21 avril dernier.

Bukavu et Goma : prières dans toutes les Paroisses ce samedi en hommage au...

Dans un élan de solidarité avec l’Église universelle, les diocèses de Goma et Bukavu organisent des messes en hommage au pape François, décédé le matin du 21 avril dernier. Cette initiative est portée par Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele, évêque de Goma, et Monseigneur François Xavier Maroy, archevêque de Bukavu, afin de permettre aux fidèles catholiques de prier pour le repos éternel du souverain pontife.

Beni : trois otages libérés par les FARDC après un enlèvement par l’ADF

Une lueur d’espoir pour les familles de trois compatriotes récemment kidnappés par les terroristes islamistes de l’ADF/MTM-ISCAP. Les militaires de la 32ème Brigade des FARDC, basés à Matombo, ont réussi à libérer ces otages au nord de Maisafi, en territoire de Beni. Parmi les personnes secourues figurent deux femmes, enlevées dans les environs de Mayangose, près de Beni Ville.