Dans la rubrique :

« Élections ou pas, Tshisekedi doit faire ses valises le 23 janvier 2024 » (Martin Fayulu)

Martin Fayulu, acteur politique et opposant du régime Tshisekedi ne jure que sur le respect du délai constitutionnel de la tenue des élections. Pour lui, le chef de l’État actuel devra partir le 24 janvier 2024 même si les élections n’auront pas lieu. L’on ne compte plus que 9 mois avant la tenue des élections […]


Martin Fayulu, acteur politique et opposant du régime Tshisekedi ne jure que sur le respect du délai constitutionnel de la tenue des élections. Pour lui, le chef de l’État actuel devra partir le 24 janvier 2024 même si les élections n’auront pas lieu.

L’on ne compte plus que 9 mois avant la tenue des élections présidentielles et législatives en République démocratique du Congo (RDC) conformément au calendrier de Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Des acteurs politiques de l’opposition comme de la majorité affûtent déjà les armes pour ces échéances. La CENI qui ne cesse de rassurer sur le respect du délai constitutionnel, poursuit les opérations d’identification et d’enrôlement dans les aires opérationnelles.

« Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date-là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », a-t-il insisté.

Dans sa lettre rendue publique récemment, ce leader de la plateforme Lamuka dit avoir constaté notamment la lenteur et l’incompétence des agents dans les 2ème et 3ème aires opérationnelles comme dans l’aire opérationnelle 1.

À ce jour, outre Martin Fayulu, plusieurs autres acteurs politiques ont déjà annoncé leurs candidatures à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre de l’année en cours.

Sur le même thème

RDC : devant l’ONU, la RDC dénonce la tuerie de plus de 3000 civils...

La République Démocratique du Cong a dénoncé avec indignation les atrocités commises par l'armée rwandaise dans l'Est du pays, où plus de 3000 civils...

L’Ouganda renforce sa présence militaire en RDC : défense ou ingérence ?

"C’est une erreur de la part de la RDC de permettre l’entrée officielle d’une armée étrangère sur le territoire au motif de “neutraliser les rebelles” du pays étranger ", confie à kt, Aimé Zonveni, analyste politique congolais

Le Royaume-Uni menace le Rwanda de sanctions

Le Royaume-Uni passe à l’offensive. Dans un communiqué rendu public  jeudi 30 janvier, le gouvernement britannique a condamné avec fermeté l’occupation de Goma par...

Jean-Noël Barrot à Kinshasa : la France en mode médiation face à la crise...

La visite de Jean-Noël Barrot survient dans un climat particulièrement tendu. Mardi 28 janvier, des manifestants ont attaqué l’ambassade de France à Kinshasa, accusant Paris de fermer les yeux sur les actions du Rwanda.

RDC : Cyril Ramaphosa défend l’engagement militaire sud-africain dans l’Est

Alors que la situation sécuritaire continue de se détériorer dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), la présence militaire sud-africaine suscite des...