Dans une déclaration mercredi 15 mars, la Mission d’observation électorale de la CENCO et de l’ECC a exigé à la CENI de rendre public les statistiques des personnes enrôlées par chaque centre d’inscription.
Cette mission a également demandé à la centrale électorale de clarifier la question des centres d’inscription non retrouvés sur terrain, documentés par cette mission.
Elle lui demande aussi d’organiser en toute urgence et à tous les niveaux, des inventaires des matériaux sensibles commis à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Les données collectées et analysées sur base des formulaires conçus par cette mission d’observation ont porté sur les thématiques relatives à l’Administration électorale, à l’Education civique et parties prenantes, à l’Inscription des électeurs dans les Centres d’inscriptions et aux incidents constatés pendant la période.
Au gouvernement, l’ECC et la CENCO plaident pour un décaissement systématiquement des fonds destinés aux opérations électorales conformément au plan de décaissement convenu avec la CENI afin d’éviter de compromettre la mise en œuvre du calendrier électoral et occasionner ainsi le report des élections dont, auquel cas, seul le Gouvernement en portera toute la responsabilité.
Et de « renforcer la sécurité dans les zones de conflit, en particulier dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et de Mai-Ndombe (territoire de Kwamouth), afin de permettre aux citoyens congolais de participer à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la quiétude et éviter de compromettre la mise en œuvre du calendrier».
Elle a par ailleurs appelé le gouvernement à assurer la sécurité du matériel électoral sensible.
Aux cours et tribunaux, l’ECC et la CENCO ont demandé d’organiser des procès publics voire des audiences foraines afin que les citoyens et les partenaires internationaux soient éclairés sur les conditions dans lesquelles les matériels électoraux sensibles se sont retrouvés entre les mains des individus n’en ayant pas qualité.