Le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé, mercredi 29 mars, la dissolution de tous les groupes armés actifs en République démocratique du Congo. Dans la même déclaration, elle réclame le dépôt des armes et la libération des enrôlés par ces groupes armés.
Le Conseil de sécurité a condamné fermement la poursuite des violences et des violations des droits humains par tous les groupes armés, y compris les exécutions sommaires, la violence sexuelle et basée sur le genre ainsi que le recrutement et l’utilisation à grande échelle des enfants.
Le conseil a spécifiquement attaqué les rebelles du M23, dont les attaques se sont multipliées au Nord-Kivu ces derniers mois.
Il exige ainsi « le retrait immédiat de tous les territoires qu’il occupe et réclame que toutes les parties extérieures cessent immédiatement leur soutien au M23 sanctionné par le Conseil de sécurité et se retirent de RDC.
Le Conseil de sécurité a également souligné « sa préoccupation face aux tensions entre la RDC et le Rwanda. A cet égard, il a appelle au calme et au dialogue entre les deux pays pour promouvoir la paix dans la région.
De manière générale, il s’inquiète de la « crise humanitaire » dans le pays.
Le chef de la mission des Nations unies en RDC (Monusco) Bintou Keita a également souligné « les besoins humanitaires, déjà grands en RDC, continuent de croître ».
« Cette crise humanitaire reste l’une des plus négligées au monde », a-t-elle déploré, appelant au financement du Plan humanitaire 2023 de la RDC de 2,25 milliards de dollars.