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78e AGNU : Felix Tshisekedi insiste sur l’accélération du retrait de la Monusco 

« En ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO, en ramenant […]

« En ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO, en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023 » déclare, sur une grogne d’ovations, le President Felix Tshisekedi à la 78e Assemblée générale de l’ONU.

D’après M. Tshisekedi, les missions de maintien de la paix déployées depuis vingt-cinq ans en République Démocratique du Congo n’ont pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent la République Démocratique du Congo et la région des Grands Lacs ni à protéger les populations civiles. 

« Il est donc illusoire et contre-productif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en République Démocratique du Congo et stabiliser celle-ci », dit-il. Pour lui, cette mission appelait à se retirer depuis 2018, dont le plan de transition a été adopté en 2021, devient-il anachronique au regard de l’évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles. 

Il en appelle ainsi, à l’accélération du retrait de la MONUSCO qui, selon lui est une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et les citoyens congolais.  ce retrait serait pour le president Tshisekedi, une oppiortunité pour la RDC d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies.

« Après plus de deux décennies de présence, il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité » conclut-il.

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