Depuis le début de la guerre du M23 les activités scolaire dans plusieurs zones du territoire de Rutchuru ne se déroulent plus à la normale. Si dans certaines contrées ces activités ont été suspendues, dans d’autres elles s’y passent avec des difficultés.
Certains élèves des groupements occupées par le M23 viennent de faire plus au moins deux ans sans étudier renseigne un notable du territoire de Rutchuru. C’est notamment dans la chefferie de bwisha et bwito où plusieurs groupements sont sous occupation du M23.
Par ailleurs dans ceux non encore occupés, les activités s’y déroulent malgré l’insécurité. Une confirmation de Jean Paul Tsongo un notable de Rutshuru, parmis les graves difficultés affectant également la vie sociale, c’est l’accès difficile des enseignants de ces zones à leurs payes et le manque des sortie les élèves dans le cadre d’enquêtes pedagogiques et recherches scientifiques à cause de la situation sécuritaire qui demeure précaire dans la zone.
« Les enseignants doivent aller prendre leurs payes à Goma avec tous les risques vous dans cette zone il y’a beaucoup des groupes armés notamment le M23. Aussi ce n’est pas facile d’assurer la sécurité des inspecteurs qui viennent pour faire le contrôle des ecoles. En bref la guerre du M23 a impacté négativement sur les activités scolaires, avant nous faisions des sorties scolaires au cours desquelles les élèves se rendaient à Bunagana, ceux de Rutshuru pouvaient venir facilement à Ishasha et Nyakakoma« , explique Jean Paul Tsongo
Avec cette guerre, ces échanges d’expériences ne se font plus car personnes ne peut prendre le risque de déplacer les enfants vu la situation sécuritaire a-t-il rencherit.
Ce mardi 05 mars 2024 dans la localité de kibirizi les activités scolaires n’ont pas fonctionné normalement à cause des affrontements qui ont été signalés dans la région de Lushebere entre le village Kirima et Kishishe à environ 12 km de kibirizi depuis 4h du matin. Suite aux détonations d’armes lourdes et légères et le déplacement des populations, les responsables d’écoles ont jugé mieux de suspendre les cours depuis la matinée du lundi dernier.
« C’était aux environs de 4h du matin lorsque les coups des balles ont été entendus à cela s’est ajouté le déplacement des populations de Lushebere vers Kibirizi,voila ce qui a créé une psychose au sein de la population. Les parents dont les enfants étaient encore à la maison y sont restés et ceux qui s’étaient déjà rendus à l’école ont été demandés de rentrer chez eux par les autorités scolaires en attendant de voir comment la situation va évoluer« , à relaté Thierry Bwakyanakazi, habitant de cette zone ou des intenses affrontements ont été signalés.