Les services de sécurité affirment avoir arrêté, jeudi 07 mars, en flagrance, un réseau d’acteurs politiques et des citoyens « traîtres ».
Ces personnes, dont les identités pourraient être révélées ce vendredi 08 mars, sont accusées de collaboration active avec l’armée rwandaise et les terroristes du M23 au Nord-Kivu, dans la nouvelle guerre engagée dans l’est de la République démocratique du Congo.
Ces interpellations interviennent au moment où l’armée congolaise sollicite la levée du moratoire sur la peine de mort pour les militaires qui trahiraient le pays.
Des voix s’élèvent depuis plusieurs jours pour dénoncer la complicité des certains citoyens congolais dans l’agression que subit le pays par le Rwanda via ses supplétifs des M23. Ces voix dénoncent notamment l’infiltration rwandaise dans l’armée congolaise et dans les organes de prise de décision.
Des rebelles soutenus par le Rwanda ont pris en captivité certains villages et leur population. Leurs exactions ont été à la base des centaines de morts et des milliers de déplacés.