L’opposant Martin Fayulu a estimé ce lundi 18 mars, que le rétablissement de la peine de mort en RDC est une façon de menacer les opposants politiques, en les exposant à des règlements de compte, utilisant le concept flou de « traître ».
« La levée du moratoire sur la peine de mort en RDC par un régime qui bafoue la Constitution et les lois, ainsi que les libertés et droits humains, n’est pas étonnante. Dans un climat d’injustice généralisée, cette décision menace les résistants/opposants politiques en les exposant à des règlements de compte, utilisant le concept flou de « traître ». La volonté affirmée du régime de consolider sa dictature est désormais claire », a-t-il déclaré sur son compte X.
Samedi 16 mars, l’autre candidat malheureux à la présidentielle, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege a contesté la décision du gouvernement congolais sur la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort.
Docteur Mukwege avait recommandé l’abolition pure et simple de la peine de mort et une réforme profonde des secteurs de la sécurité et de la justice pour, consolider un état de droit protecteur des libertés fondamentales.