Créer plus d’emplois pour un avenir professionnel solide en République démocratique du Congo, c’est la volonté exprimée ce mercredi 3 avril, par le président Félix Tshisekdi, à l’occasion d’une matinée de l’emploi organisée par l’Office national de l’emploi (ONEM).
D’après le ministre sortant de l’emploi, Claudine Ndusi, le président congolais est déterminé à créer plus de 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028, en en accélérant notamment la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes.
« Je suis déterminé à faire de mon engagement, de créer plus d’emplois, une réalité vivante durant ce quinquennat », a souligné le président Felix Tshisekdi.
Lors de son investiture le 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs, à Kinshasa, le Président Tshisekedi avait affirmé que son nouveau mandat avait entre autres pour but « de créer plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entrepreneuriat notamment celui des jeunes ».
L’ONEM est un organe de régulation du marché de l’emploi en RDC. Il a pour mission l’enregistrement des demandeurs d’emploi, la délivrance des cartes de demandeurs, le visa de contrat de travail, la prospection d’offres d’emploi, la collecte, le traitement et la diffusion des statistiques liées au marché de l’emploi en RDC.
Cependant, le chômage demeure un phénomène qui touche la majorité de jeunes congolais. Trouver l’emploi après des longues années reste un véritable casse-tête, conduisant des jeunes entre 18 et 24 ans, à passer des jours intenses aux églises pour implorer la faveur divine.
Dans ce contexte, les jeunes femmes demeurent plus affectées par cette situation dramatique du chômage car leur taux de chômage avoisine 20 % alors que celui des jeunes hommes se maintient à 12%.
Les jeunes sont plus particulièrement touchés par le chômage dans des proportions avoisinant le double de la moyenne nationale.
D’autres études montrent qu’un des problèmes majeurs de l’analyse du chômage en RDC est la difficulté de poser un diagnostic pertinent sur le nombre de chômeurs et leur vulnérabilité étant donné la prédominance du secteur informel dans l’économie congolaise.