Pour avoir battu à mort sa femme, Moussa Mondo, ex-vice-ministre des Hydrocarbures, est condamné à vingt ans de servitude pénale par le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe et une amende de 1.000.000 de franc.
Cette affaire suscite des réactions sur la toile. Les organisations de défense des droits des femmes ne sont pas restés à la traine pour dénoncer l’acte posé par l’ancien membre du gouvernement entrainant la mort de son épouse Madame Khadija Rabakomalala Alissa, sujet malgache.
Le Tribunal a ainsi retenu l’infraction d’homicide praeter intentionnel. Selon un juriste, il y a ce type d’infraction « lorsque les coups portés ou les blessures sont faites volontairement, mais sans intention de donner la mort, quand bien même, à la suite de ces coups, la mort a suivie ».
Le même juriste signal que l’homicide preterintetionnel est différent des infractions de l’homicide involontaire (homicide par imprudence), de l’homicide par préméditation (assassinat) et de l’homicide volontaire (meurtre).
