Les chercheurs canadiens ont annoncé mercredi avoir isolé la localité de Kamituga, ville minière située au Sud-Kivu. Ils estiment que cette maladie pourrait provoquer une pandémie en RDC.
« Sans intervention, l’épidémie localisée à Kamituga a le potentiel de se propager aux échelles nationale et internationale », avertissent les chercheurs canadiens.
Ils plaident ainsi « pour une action rapide » afin de prévenir un tel scénario.
La variole du singe a provoqué une épidémie au niveau mondial en 2022, s’étendant à plus de 100 pays, dont certains qui n’avaient jamais été confrontés au virus auparavant, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suède et la Belgique.
En 2023, « plus de 13.000 cas suspects » ont été recensés en RDC, selon l’OMS. Et 600 personnes en sont mortes.
La variole simienne (variole du singe ou orthopoxvirose simienne) est une maladie infectieuse causée par le virus de la variole simienne (en anglais : monkeypox virus, MPXV). Elle est endémique dans les zones de forêts denses d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est, en particulier dans les régions du nord et du centre de la République démocratique du Congo (RDC).
L’endémicité de la variole simienne est reconnue dans 11 des 26 provinces de la RDC, mais le nombre total de cas de la maladie et le nombre de provinces la signalant ont augmenté ces dernières années, pour atteindre 22 provinces en novembre 2023.