Quelques jours après les récents bombardements meurtriers qui ont fait une dizaine de morts dans des camps des déplacés à Mugunga, les populations déplacées de guerre ont toujours la peur au ventre, et craignent pour leur sécurité.
Certaines femmes déplacées dans le site de l’église 8ème CEPAC, déplorent qu’elles soient constamment la cible des bombes qu’elles ont fuies dans leur milieu d’habitation, en plus de faire face à la situation humanitaire précaire dans ce camp des déplacés.
« Depuis le vendredi, le jour du bombardement, on n’a rien reçu comme assistance et on ne sait que faire. Quand on lance des obus d’ici, c’est alors que les rebelles répliquent et nous atteignent c’est ainsi que nous sommes victimes et nombreux perdent la vie dans ces circonstances » a expliqué une femme déplacée qui a requis l’anonymat.
Exacerbées par cette situation d’insécurité au sein même des camps des déplacés, elles invitent les autorités à trouver une solution urgente pour mettre fin à la guerre, afin qu’elles regagnent leur milieu d’habitation.
« On a fui la guerre, mais voilà les bombes nous atteignent jusqu’ici. Mieux vaudrait qu’on rentre chez nous. On préfère mourir à la maison que dans ces conditions des déplacées », a lancé une autre femme déplacée invitant les autorités étatiques à rétablir la paix et la sécurité.
Goma : les camps de déplacés devenus mouroir ?
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