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Felix Tshisekedi s’oppose, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale  devient conjecturale 

Le président de la République démocratique du Congo Félix Thsisekedi  a discuté ce vendredi à Kinshasa, avec les membres de sa formation politique l’Union sacrée sur la tension  au sein de la plateforme sur la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Au cours  de ces échanges qui a duré une heure, Félix Tshisekedi s’est opposé à la […]

Le président de la République démocratique du Congo Félix Thsisekedi  a discuté ce vendredi à Kinshasa, avec les membres de sa formation politique l’Union sacrée sur la tension  au sein de la plateforme sur la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Au cours  de ces échanges qui a duré une heure, Félix Tshisekedi s’est opposé à la composition des candidatures du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Il a exigé  au présidium de l’Union sacrée de revoir le ticket proposé pour les six des sept postes du bureau du perchoir de l’Assemblée. 

Pour Félix Thsisekedi, il est important  de prendre en compte la représentativité des femmes, notamment la guerre dans l’Est de la RDC et la question de la représentativité de la Grande Orientale.

En revanche, le président a fermement averti que l’Assemblée nationale pourrait être dissoute si ces pratiques venaient à se répéter. 

À savoir, Seul Vital Kamerhe, pressenti pour devenir le futur président de l’Assemblée nationale après avoir remporté la primaire contre Modeste Bahati et Christophe Mboso, semble assuré de son poste. Tous les autres postes pourraient voir de nouveaux candidats émerger. 

Félix Tshisekdi insiste sur l’unité au sein de l’Union sacrée. Et ce, après avoir déploré  les pratiques de certains députés de la précédente législature qui exigeaient de l’argent avant de participer à certains votes. 

Les membres du présidium de l’Union sacrée sont appelés à se réunir dès samedi matin pour opérationnaliser les orientations reçues. 

Le malaise persiste au sein de l’Union sacrée, plateforme majoritaire au parlement. Chaque camp ainsi formé tente de tirer les draps de son côté, afin de brandir la question de poids politique et de la géopolitique. Un groupe de députés membres de cette famille exige la démission du présidium qu’il accuse, notamment, de gestion hasardeuse et de l’égocentrisme.

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