Dans la rubrique :

L’insécurité semble de plus en plus affecter les déplacés dans les Kivus, alerte MSF 

Les populations déplacées dans les Kivus, particulièrement Goma sont affectés par l’insécurité depuis quelques semaines, a alerté mardi l’ONG  Médecins Sans Frontières.  Dans son rapport, MSF révèle que les civils sont pris en étau entre les différents groupes armés, blessés ou tués dans des tirs croisés, victimes de la criminalité et plus particulièrement de violences sexuelles. […]

Les populations déplacées dans les Kivus, particulièrement Goma sont affectés par l’insécurité depuis quelques semaines, a alerté mardi l’ONG  Médecins Sans Frontières. 

Dans son rapport, MSF révèle que les civils sont pris en étau entre les différents groupes armés, blessés ou tués dans des tirs croisés, victimes de la criminalité et plus particulièrement de violences sexuelles.

Dans son rapport, MSF révèle que les civils sont pris en étau entre les différents groupes armés, blessés ou tués dans des tirs croisés, victimes de la criminalité et plus particulièrement de violences sexuelles.

« À Goma, les personnes déplacées se retrouvent aujourd’hui dans une situation similaire à celle qu’ils avaient initialement fuie : ils sont dans l’insécurité la plus totale et n’ont plus aucune échappatoire. Les camps de déplacés doivent être respectés par toutes les parties au conflit et les combats doivent cesser à proximité », affirme Natalia Torrent, cheffe de mission de MSF.

La même source poursuit que ce contexte d’insécurité grandissante se superpose à des conditions de vie extrêmement précaires. « Les personnes déplacées vivent dans des camps densément peuplés, aux conditions sanitaires déplorables sans accès adéquat à l’hygiène, dans des abris faits de bâches en plastique sur des sols jonchés de pierres volcaniques. L’accès à l’eau potable et à la nourriture est très difficile et aléatoire », ajoute-t-elle.

L’ONG invite toutes les parties impliquées dans ce conflit au respect du droit international humanitaire afin de faciliter la prise en charge des populations civiles.

En raison de l’intensification des hostilités sur une nouvelle ligne de front depuis février, les échanges de tirs et d’artillerie touchent aussi régulièrement les civils vivant dans la ville de Minova et ses alentours, au Sud-Kivu, où près de 200 000 personnes ont trouvé refuge cette année.

Sur le même thème

Naufrage à Goma: le bilan officiel est de 23 décès, 58 rescapés et plusieurs...

Le bilan officiel du naufrage fait état de 23 corps inertes repêchés des eaux ainsi que 58 autres personnes qui suivent des soins dans des structures de santé à Goma.

Goma: le journaliste Edmond Bahati enterré après une messe en la cathédrale

24 heures après la présentation de ses présumés assassins, Edmond Bahati journaliste coordonateur de la Radio Maria Goma a été porté à sa dernière demeure.

Goma: les présumés assassins d’un journaliste arrêtés par les services de sécurité

Le service de renseignement de la 34ème militaire du Nord Kivu a annoncé ce lundi 30 septembre 2024 avoir mis la main sur des présumés tueurs de monsieur Edmond Bahati, journaliste et coordonateur de la Radio Maria assaisonné il y a quelques jours dans la ville de Goma.

Insécurité à Goma: un proche du gouverneur militaire frôle la mort après avoir été...

Cadre du parti « Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo » (BUREC) et expert au bureau d’études du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu, Yvan Simweray a été victime d’une attaque brutale ce lundi 23 septembre 2024.

La MONUSCO reste en RDC : Jean-Pierre Lacroix dément un retrait au 31 décembre...

En République Démocratique du Congo, le départ de la MONUSCO avant la fin de l'année 2024 n'a jamais été confirmé, selon Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix.