À partir de ce vendredi 7 juin, le tribunal militaire de Kinshasa/Gombe va juger 53 individus impliqués dans « la tentative de coup d’État étouffée », le dimanche de la Pentecôte en République démocratique du Congo.
Même mort et présumé être hors cause en ce qui concerne les poursuites judiciaires, indique le Phare, Christian Malanga, meneur de ces assaillants, est cité dans l’acte d’accusation.
Le dimanche 19 mai, l’armée congolaise a réussi à contrecarrer une tentative de coup d’État à Kinshasa, comme l’a annoncé le porte-parole des FARDC à la télévision nationale. Les autorités congolaises assurent que la situation est maintenant sous contrôle.
Pendant la nuit du 18 au 19 mai, des coups de feu ont retenti près du palais de la Nation, où se trouve la présidence de Félix Tshisekedi. La résidence de Vital Kamerhe, son allié et chef de l’UNC, a également été attaquée.
Environ quarante assaillants ont été arrêtés, tandis que quatre autres, dont leur chef, « un certain Christian Malanga, un Congolais naturalisé américain », ont été « neutralisés définitivement » (tués) par les forces de sécurité, a précisé le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de RDC (FARDC), lors d’une intervention à la télévision nationale.