Lors de sa visite en RDC, Lacroix a clarifié que ni les autorités congolaises, ni l’ONU, ni le Conseil de sécurité n’ont pris une telle décision, réfutant les rumeurs circulant sur un retrait imminent de la mission onusienne.« Il n’a jamais été décidé que la MONUSCO quitterait le Congo au 31 décembre 2024 », a affirmé Lacroix, qualifiant les informations en circulation de simples rumeurs.
Le Secrétaire général adjoint a insisté sur le fait que toute décision concernant le retrait de la MONUSCO sera prise en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays et en concertation avec les autorités congolaises. Il a rappelé l’importance de cette collaboration pour assurer une transition ordonnée et éviter toute déstabilisation. La MONUSCO, déployée en RDC depuis plus de vingt ans, joue un rôle vital dans la protection des civils et la stabilisation des régions en conflit, particulièrement dans l’Est du pays.
Toutefois, elle fait face à des pressions croissantes de la part de certains Congolais qui réclament un retrait progressif, critiquant l’efficacité de la mission. Jean-Pierre Lacroix a insisté sur la nécessité d’une planification minutieuse pour toute réduction ou départ de la MONUSCO, afin d’éviter de laisser un vide sécuritaire qui pourrait compromettre les efforts de paix dans la région.Cette mise au point de l’ONU intervient alors que des discussions sur l’avenir de la MONUSCO continuent, soulignant que son retrait ne sera pas précipité, mais bien réfléchi en fonction des réalités du terrain.