Le Festival Amani, dédié à la paix et à la cohabitation pacifique, devait être un témoignage de la résilience de la population de Goma face à la guerre qui ravage la région. Soutenu par des mouvements citoyens et la population locale, il promettait d’être un moment de rassemblement et de célébration.
L’annonce de l’interdiction a provoqué un tollé. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette décision, qualifiée d’injustifiée et d’arbitraire. Les habitants de Goma, qui attendaient avec impatience cet événement, se sentent privés d’un moment de joie et de communion.Les autorités ont justifié l’interdiction par le manque d’information concernant l’organisation du festival.
Elles affirment que les services de sécurité sont tenus de faire respecter cette mesure. Cette justification est jugée insuffisante par de nombreux observateurs, qui y voient une tentative de museler la population et de limiter sa liberté d’expression. L’interdiction du Festival Amani soulève des questions cruciales sur la liberté d’expression et la possibilité pour la population de Goma de s’exprimer et de célébrer la paix dans un contexte de conflit.
Le festival, qui devait accueillir des artistes de renom comme Ferre Gola, RJ Kaniara et Black-M, promettait d’être un moment fort de la vie culturelle de Goma. Son annulation est perçue par beaucoup comme un coup dur pour la ville et un signe de l’absence de dialogue et de la méfiance qui règne entre les autorités et la population. L’avenir du Festival Amani reste incertain.
Les organisateurs, ainsi que les nombreux citoyens qui attendaient avec impatience cet événement, espèrent que les autorités reconsidéreront leur décision et permettront à la population de Goma de célébrer la paix et l’espoir.