Selon un communiqué officiel des FARDC, cette avancée n’est pas venue sans sacrifice, avec la perte d’un officier supérieur au cours des affrontements. Les combats, qui se sont intensifiés ces derniers jours, montrent une détermination renouvelée de la part des forces congolaises pour récupérer le contrôle des territoires tenus par les insurgés.
Jeudi, une tentative d’attaque par les rebelles du M23 contre les positions des FARDC à Kalangala, située à seulement 6 kilomètres de Nyabibwe dans le territoire de Kalehe, a été repoussée. Cette tentative d’offensive des rebelles marque leur volonté persistante de maintenir une pression sur les forces gouvernementales mais illustre également leur contenance face à la résistance des FARDC.
La situation à Minova est particulièrement observée de près, car la ville est un carrefour important dans la région, non seulement pour son importance économique mais aussi pour sa proximité avec Goma et Bukavu, les principales villes du Nord et du Sud-Kivu respectivement. La chute de Minova aux mains des rebelles en janvier avait été un coup dur pour les forces congolaises et avait amplifié la crise humanitaire dans la région, avec des milliers de personnes déplacées cherchant refuge.
Cette avancée des FARDC pourrait indiquer un possible basculement des dynamiques militaires sur le terrain, offrant un espoir de rétablissement de la paix dans une zone ravagée par des années de conflit. Les experts notent cependant que la situation reste extrêmement volatile, avec des risques de représailles ou de renforcement des positions rebelles.
La communauté internationale, les organisations humanitaires, et la population locale regardent avec espoir et prudence ces développements. La perte de l’officier supérieur souligne la gravité des combats et le coût humain de ce conflit prolongé. Les FARDC, malgré cette perte, semblent déterminées à poursuivre leur offensive pour libérer totalement Minova et sécuriser la région, en espérant réduire l’emprise du M23 et de ses alliés étrangers.
Les observateurs appellent à une vigilance accrue et à un soutien international renforcé pour aider à stabiliser la région, rétablir la sécurité, et permettre un retour à la normale pour les habitants du Sud-Kivu, qui ont souffert de manière disproportionnée des conséquences de cette guerre.