Le comité international de la croix rouge (CICR) prend en charge à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu 44 blessés par balles lors des évènements liés à la prise du chef-lieu de la province du Sud-Kivu, a appris mercredi le 19 février des sources humanitaires.
« Au niveau d’ici à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu nous avons 181 patients blessés de guerre venus de plusieurs endroits dont 44 ( pour la période allant du 14 février au mardi 17 février) lié aux événements de la prise de la ville de Bukavu. Sur les 44 on a six qui sont en état critique et deux on perdu la vie.
La plupart ont des fractures au niveau des membres, mais qui se stabilisent déjà« , a révélé Daniel makutano en charge des opérations chirurgicales CICR à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu.
« Parmi les 44, on a 31 hommes et 13 femmes dont 3 enfants de moins de 15 ans » a fait savoir Makutano Pour ce qui est de la capacité d’accueil, ce dernier parle d’un débordement étant donné qu’au départ, le projet est parti pour la capacité d’accueil de 50 lit mais tout est mis en marche avec les responsables de l’hôpital pour trouver des solutions étant donné que le conflit continue et d’une blessés sont toujours enregistrés.
« J’ai était touché par balles lors de l’attaque du camp militaire saïo par les rebelles du M23 juste à leur entré dans la ville de Bukavu, c’était le samedi 15 février. Lors de l’attaque, nous avons été surpris par des balles nous qui vivons dans les environs de ce camp. On était à cinq quand on quitté l’enclos. Les autres sont décédé sur les champs, mais moi qu’on croyait aussi Mort j’ai été récupéré le lendemain, dimanche par l’équipe du cicir jusque dans cet hôpital« .
« J’ai reçu une balle dans la poitrine et qui a été déjà extraite. Je me sens un peu bien. Je commence à prendre du jus et à parlé, a fait savoir Joseph Gaston Habamungu, 33 ans mécanicien.
« C’était aux environs de 19 heures le samedi 15 février que j’ai été touchée. Au moment où ça crepitait enfermée dans la maison, une balle qui a traversé la toiture m’a atteint au niveau de l’abdomen. On m’a opéré ici à l’hôpital, le reste de la balle a été extraite, je me sens un peu même si les douleurs continuent au niveau de la plaie. Je vais retourner en famille des que je me sens bien », a témoigné Mme Euphraisie Nshobole, ménagère de 57 ans habitant le quartier Buholo/Binamé dans la commune de Kadutu