Parti le 18 février, il est attendu de retour le 13 mars, accompagné de son assistant Elamenji Kayembe, dans un voyage entièrement pris en charge par l’institution parlementaire.
Des proches du sénateur, joints à Kinshasa, ont exprimé leur soulagement. « Il était malade depuis un moment, et les médecins ici ont recommandé un suivi spécialisé en Belgique. C’est une bonne chose qu’il puisse partir », confie une source anonyme de son entourage. Si les détails sur la nature exacte de sa maladie restent flous, l’urgence de la situation a convaincu le Sénat d’accélérer les démarches pour son départ.
Le départ de Bahati Lukwebo pour Bruxelles met également en lumière les privilèges dont bénéficient les élites politiques congolaises. Alors que le pays fait face à une crise sécuritaire dans l’est, avec la récente prise de Walungu centre par le M23 ce même jour, l’évacuation d’un haut dignitaire à l’étranger pourrait alimenter les critiques sur les priorités du gouvernement. Aucun commentaire officiel n’a encore été émis par le Sénat ou le cabinet de Bahati Lukwebo pour préciser son état ou répondre aux interrogations.