Dans un contexte marqué par les tensions et l’incertitude dans la région, cette annonce s’inscrit dans une volonté de rétablir un semblant de normalité dans la gestion des affaires publiques. Le gouverneur a insisté sur l’importance pour les services étatiques de reprendre leurs fonctions, malgré les conditions difficiles imposées par la situation sécuritaire.
Les chefs des divisions provinciales présents à cette réunion ont reçu des instructions précises pour assurer une reprise ordonnée des activités administratives. Toutefois, certains observateurs s’interrogent sur la faisabilité de cette relance, compte tenu des défis liés à l’insécurité persistante et à l’occupation de certaines zones par des forces rebelles.
La décision de Manu Birato suscite des réactions variées parmi la population locale, prise en étau entre la nécessité d’une reprise de l’administration et les préoccupations liées à la légitimité des autorités sous contrôle du M23. Néanmoins, cette mesure pourrait permettre de réactiver certains services essentiels, en particulier dans les zones moins exposées aux affrontements.
Pour l’heure, les regards restent tournés vers Bukavu, où les prochaines étapes de cette initiative seront déterminantes pour évaluer l’impact réel de cette reprise administrative dans une région encore fragilisée.