La session du Conseil de sécurité sur l’évaluation de l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC s’est tenue ce 26 mars à New-York où différents représentants des différents pays membres ont pris parole.
Notamment, la représentante des États-Unis qui a dénoncé la poursuite de l’avancée du M23 sur terrain en violation de la résolution 2773 qui a ordonné la cessation des hostilités et l’inscription des parties prenantes au conflit dans les processus de Luanda et de Nairobi. « Le M23 commet des exactions à Goma « , a-t-elle dénoncé.
Constant l’incapacité de la MONUSCO à s’interposer dans ce conflit comme mission de maintien de paix, l’ambassadrice américaine à l’ONU préconise une nouvelle formule, un nouveau mandat devant permettre cette mission onusienne de plus être qu’une simple spectatrice du spectacle macabre.
« Si la Monusco ne peut pas exécuter son mandat et protéger les civils dans les zones contrôlées par le M23, nous, membres du conseil, devrions envisager toutes options possibles, y compris une révision du mandat de la mission qui ne reflète plus l’environnement opérationnel », a-t-elle insisté.
La représentante du Secrétaire général de l’ONU en RDC Bintou Keita quant à elle, a informé le Conseil que l’AFC/M23 poursuit son expansion dans l’Est de la RDC. Après les conquêtes du Nord et Sud-Kivu, l’AFC/M23 soutenue par les forces rwandaises, menace de s’étendre dans les provinces de Tshopo et du Maniema.