Le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemin Shabani, a dans un communiqué fait le point sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo et à ce jour, elle est marquée par plusieurs assassinats et actes de violation des droits fondamentaux des autochtones dans ces zones.
« 73 cas d’assassinats et exécutions sommaires, 112 cas de tortures corporelles et, plusieurs disparus ainsi que des cas de viols et de recrutements forcés des jeunes parmi, parmi eux, les enfants dans la période allant du 17 au 27 Mars 2025 », a-t-il noté.
En outre, le Rwanda déterminé à amputer une partie de son territoire à la RDC, se distingue dans les actes « d’épuration ethnique avec l’installation de centaines des familles rwandaises dans les zones sous occupation précisément dans les chefferies des Bahunde et Bashali (…), en territoire de Masisi ; les chefferies de Bwisha et Bwito, en territoire de Rutshuru ; et dans la chefferie de Bukumu en territoire de Nyiragongo « , a spécifié Jacquemin Shabani.
À souligner également, la poursuite de la mise en place d’une administration parallèle comme en témoigne la CADECO créée récemment et le renforcement des militaires rwandais sur les axes Masisi et Walikale au Nord-Kivu et Bukavu, Nyagazi, les hauts plateaux de Fizi dans le Sud-Kivu.
Tous ces actes dénoncés par le patron de la territoriale « constituent une violation flagrante des instruments internationaux comme la charte des Nations-Unies, l’Acte constitutif de l’Union africaine et la Résolution 2773/2025 du Conseil de sécurité des Nations-Unies ».