Ces derniers réclament également l’ouverture d’enquêtes indépendantes sur l’utilisation des fonds collectés à travers la taxe sur la protection de l’environnement et ceux destinés à l’assainissement urbain, notamment pour le curage des caniveaux. Ils soupçonnent des détournements ou une utilisation inefficace de ces ressources, aggravant ainsi les conséquences des inondations dans plusieurs quartiers.
En réponse à la crise, ils proposent des mesures concrètes au gouvernement central, telles que la réquisition des écoles et des églises comme centres temporaires d’accueil pour les sinistrés, ainsi que la mise en place d’un plan d’évacuation pour les personnes vulnérables, dont les personnes âgées et les familles avec enfants. Ils recommandent aussi une assistance sociale immédiate comprenant des vivres, des médicaments et d’autres produits essentiels.
Leur communiqué insiste sur la nécessité d’un plan d’urgence coordonné entre le gouvernement et la société civile pour éviter de futures catastrophes similaires. Ils appellent également au déploiement de la Croix-Rouge dans les zones les plus affectées, notamment dans la région de Tshangu. Ces demandes traduisent un besoin urgent de réformes et d’une réponse rapide aux défis auxquels la capitale fait face.