Cette décision, rendue publique par un communiqué officiel de la Présidence de la République, intervient dans un contexte de réaffirmation des liens d’amitié et de coopération entre Kinshasa et Washington. Le président Félix-Antoine Tshisekedi salue d’ailleurs « les relations solides et durables » entre les deux nations, tout en exprimant la volonté de renforcer ces partenariats dans un cadre renouvelé, plus direct et stratégique.
Le document précise que cette mesure vise à privilégier les « échanges directs avec la nouvelle administration américaine », traduisant une volonté politique claire d’affranchissement vis-à-vis des intermédiaires privés souvent coûteux, et parfois sujets à controverse.
En suspendant les contrats de lobbying avec des firmes américaines, la RDC entend également rationaliser sa communication institutionnelle à l’international, tout en consolidant sa crédibilité et sa posture sur la scène géopolitique.
Ce repositionnement diplomatique pourrait annoncer une redéfinition plus large de la politique extérieure congolaise, mettant en avant une approche bilatérale directe et un dialogue d’État à État.
D’aucuns lisent dans ce geste une réponse aux préoccupations du Conseiller principal de Donald Trump Massad Boulos, qui de passage à Kinshasa, a confirmé des contacts entre les deux administrations quant à un probable partenariat stratégique minerais congolais contre sécurité américaine. En outre, il a signifié à l’opinion publique tant nationale qu’internationale, qu’ensemble avec Félix Tshisekedi, ils ont défini la voie à suivre pour l’aboutissement d’un tel partenariat. D’où, épousseter, désengorger cette voie.