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Affaire Bukanga Lonzo : la Cour constitutionnelle débute son instruction malgré les demandes de remise

L’affaire a été reportée, et une nouvelle audience est programmée pour le 23 avril 2025, où la Cour poursuivra l’instruction de cette affaire aux enjeux sensibles.

La Cour constitutionnelle a repris ce lundi 14 avril, l’examen de l’affaire Bukanga Lonzo, qui oppose des figures politiques et économiques du pays.

Impliqués dans cette affaire, l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo, l’ancien Gouverneur de la Banque centrale du Congo Deogratias Mutombo, ainsi que le businessman sud-africain Christophe Krobler, voient leur destin entre les mains d’un tribunal qui procède à l’instruction des éléments du dossier.

L’affaire a été reportée, et une nouvelle audience est programmée pour le 23 avril 2025, où la Cour poursuivra l’instruction de cette affaire aux enjeux sensibles.

La séance d’instruction a été marquée par la volonté du tribunal de ne pas séparer les arguments de fond des exceptions soulevées par la défense. 

Les avocats du Président du LGD ont évoqué l’incompétence de la Cour et soulevé des fins de non-recevoir, des arguments qu’ils avaient présentés dès le début de la procédure. En décidant de joindre ces moyens aux questions de fond, la Cour constitutionnelle montre qu’elle veut examiner l’affaire dans sa globalité et ne pas accorder à la défense un traitement différencié.

Interrogé par le tribunal, Matata Ponyo a indiqué ne pas être en mesure de répondre immédiatement aux questions en raison du manque de temps pour préparer sa défense et consulter les pièces du dossier. En demandant un report, il met en exergue une difficulté à disposer des conditions nécessaires pour une défense complète. Parallèlement, il a dénoncé le caractère politique du procès et souligné certaines irrégularités dans la procédure, ce qui alimente le débat sur la gestion des affaires sensibles dans un contexte de tensions politiques.

De son côté, Christophe Krobler a été questionné sur la nature de sa fonction lors de la signature du contrat pour la réalisation du parc de Bukanga Lonzo. Le prévenu a précisé avoir négocié les accords commerciaux, tandis que les paiements étaient assurés par les dirigeants d’une société basée en Afrique du Sud.

La Cour, en dépit des demandes de remise de la part des prévenus, poursuit son examen en intégrant les différents moyens de défense.

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