Quelques jours après la signature d’une déclaration conjointe entre la délégation du gouvernement congolais et celle du M23, Doha a de nouveau servi de cadre à une réunion diplomatique ce mardi 30 avril. Autour de la table : des représentants du Qatar, de la RDC, du Rwanda, des États-Unis, de la France et du Togo, mobilisés pour tracer le chemin de sortie de la crise dans l’Est de la RDC en particulier et dans la région des Grands Lacs en général.
Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, les progrès du dialogue entre Kinshasa et le mouvement rebelle AFC/M23, ainsi que sur la crise humanitaire qui persiste dans cette partie du pays. La déclaration conjointe signée récemment entre la RDC et l’AFC/M23, sous la médiation du Qatar, a été saluée comme une avancée, en particulier l’engagement des deux parties en faveur d’un cessez-le-feu permettant l’acheminement de l’aide humanitaire.
Les participants ont souligné l’importance de traiter les causes profondes du conflit, notamment les enjeux politiques, sécuritaires et économiques, dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États concernés. Le dialogue a été présenté comme la voie privilégiée vers une paix durable.
La réunion a également permis de faire le point sur les initiatives régionales et internationales, telles que le sommet conjoint EAC–SADC de février à Dar es Salaam, et la récente Déclaration de principes signée à Washington D.C. Ces démarches sont perçues comme des signaux positifs dans la recherche d’une solution politique à la crise.
La médiation conduite par le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, mandaté par l’Union africaine, a été saluée pour sa contribution active à la désescalade.
À l’issue de la rencontre, les délégations ont exprimé leur reconnaissance au Qatar pour l’accueil de cette réunion et ont réaffirmé leur engagement à poursuivre les efforts conjoints pour favoriser la stabilité et la paix dans l’est de la RDC et l’ensemble de la région des Grands Lacs.