Deux titans se sont affrontés dans la nuit du samedi 3 mai à Riyad, capitale de l’Arabie saoudite. Mais c’est l’équilibre qui l’a emporté.
Sous les lumières crues du Kingdom Arena, le congolais Martin Bakole et et le nigérian Efe Ajagba se sont séparés en égalité après dix rounds d’une bataille sans vainqueur.
Dès l’entame, le nigérian, rapide et tranchan, a imposé sa cadence, martelant son adversaire de jabs précis et d’uppercuts foudroyants.
Au fil des rounds, le congolais Bakole a retrouvé ses appuis. Plus mobile et d’une force de frappe redoutable, il a tenté de briser la garde d’Ajabga par des combinaisons variées. Crochet du gauche, en ligne, droite fuyante. Bakole a su prendre l’ascendant psychologique au derniers rounds, forçant même son adversaire à reculer sous la pression.
À l’issue des dix rounds, les juges ont rendu un verdict d’un match nul majoritaire (95-95, 96-94). Un score qui scelle une impasse plutôt qu’un triomphe.
Pour le boxeur congolais Martin Bakole, l’affrontement marque un deuxième combat consécutif sans victoire, après sa défaite face à Joseph Parker. Ajagba, lui, repart avec le sentiment d’une mission à demi-accomplie, celle d’avoir dominé par séquences sans parvenir à sceller la décision.