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Procès Fiston Kabeya : l’autopsie confirme l’hypothèse d’une mort provoquée

Le procès des sept policiers affectés à la sécurité de la Première ministre Judith Suminwa, accusés de l’homicide du policier de circulation Fiston Kabeya, a repris ce jeudi 8 mai devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. Suspendue depuis le 17 avril, l’audience a été relancée après la réception des conclusions de l’autopsie médicale ordonnée par […]

Le procès des sept policiers affectés à la sécurité de la Première ministre Judith Suminwa, accusés de l’homicide du policier de circulation Fiston Kabeya, a repris ce jeudi 8 mai devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. Suspendue depuis le 17 avril, l’audience a été relancée après la réception des conclusions de l’autopsie médicale ordonnée par la Cour.

Selon les rapports médico-légaux lus en audience publique par le greffier, les résultats confirment la version du ministère public : Fiston Kabeya est décédé des suites d’un traumatisme crânien provoqué par des coups portés à la tête. « Le policier Fiston Kabeya de la circulation routière est mort du traumatisme crânien de suite des coups lui administrés au niveau de la tête, ce qui a provoqué une hémorragie cérébrale », a déclaré le greffier, donnant un fondement scientifique aux accusations d’homicide.

Les prévenus, membres de la garde rapprochée de la cheffe du gouvernement, sont poursuivis pour violation des consignes et homicide. Leurs actes sont examinés avec rigueur, dans un climat judiciaire tendu, à mesure que l’affaire attire l’attention de l’opinion publique et des défenseurs des droits humains.

Pour rappel, Fiston Kabeya avait trouvé la mort dans des circonstances tragiques à la suite d’une altercation avec les policiers de la Primature. Le drame s’est produit lors d’un accrochage au niveau d’un carrefour de la capitale, où le policier de circulation aurait tenté de faire respecter l’ordre de passage, avant d’être violemment pris à partie par des membres du cortège gouvernemental.

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