Parmi les victimes, deux corps ont été retrouvés à proximité de l’ ULPGL, présentant des signes de torture brutale: ligotages, coups portés au front, et strangulation. Ces découvertes suggèrent des actes de violence ciblée qui suscitent de nombreuses interrogations.
Dans le quartier Kasika, trois autres corps ont été découverts en état de putréfaction, enfouis dans un trou profond en limite avec Mabanga Sud. Faute de moyens pour les extraire, les autorités ont pris la décision de les ensevelir sur place.
Cette nuit sanglante a également été marquée par des attaques armées. À Mabanga Nord, Mme Nicole Kavira Kavunghera a été fusillée aux jambes par des bandits circulant à moto. Transportée à Heal Africa, elle lutte désormais pour sa survie. Dans le même quartier, Papa Augustin a été blessé à la tête par des individus non identifiés.
Face à cette recrudescence de l’insécurité, les habitants de Goma appellent à une action urgente des autorités pour mettre fin à cette spirale de violence et garantir une véritable protection des citoyens.